14 novembre 2015

Permis A1 (125 cm³)

Description :

Le permis A1 autorise à conduire les motocyclettes dont la cylindrée n’excède pas 125 cm3, et dont la puissance n’excède pas 11 kW.

Équivalences :

Il est autorisé à conduire les véhicules de catégorie A1 en étant titulaire de l’un des permis suivants :

  • A ;
  • A2, A3, A ancienne définition ;
  • B : voir conditions dans l’encadré ci-dessous ;
  • C, C1, C limité (délivré avant le 1er juillet 1990) ;
  • D (délivré avant le 1er juillet 1990)
  • Licence de circulation délivrée avant le 1er avril 1958.

 

Équivalences Permis B – Permis A1 : les modalités depuis le 1er janvier 2011 :

Depuis le 1er janvier 2011 tous les titulaires du permis B qui souhaitent commencer à conduire un deux-roues motorisé de 50 à 125 cm3 ou un « scooter à trois roues » de plus de 15 kW ont l’obligation de suivre une formation de 7 heures. Sauf pour les personnes titulaires d’une quelconque catégorie de permis de conduire obtenu avant le 1er mars 1980.

Depuis le 19 janvier 2013 il est en plus nécessaire pour les usagers de scooters à 3 roues, de plus de 15 kw, d’être âgés de 21 ans révolus.

Cette formation spécifique est dispensée par une école de conduite ou une association agréée. À l’issue de cet enseignement, une attestation de suivi de formation sera remise par l’école de conduite. Elle se compose de 3 phases :

  • 2 heures de théorie,
  • 2 heures de pratique hors circulation (« sur plateau »)
  • 3 heures de pratique en circulation.

A qui s’adresse cette formation ?

Cette formation de 7 heures est mise en place pour les titulaires du permis B qui souhaitent conduire une motocyclette légère (de 50 à 125 cm³) ou un tricycle à moteur de plus de 15 kW et qui n’en ont pas conduit au cours des 5 dernières années.

Cette formation de 7 heures n’est pas restrictive dans le temps. Elle concerne tous les titulaires du permis B souhaitant acquérir un 125 cm³ ou un tricycle à moteur, quelle que soit l’année d’obtention du permis.

Pour prétendre à cette formation, il faut avoir obtenu le permis B depuis au moins deux ans mais néanmoins, elle peut être suivie un mois avant la date anniversaire des 2 ans d’obtention de la catégorie B du permis de conduire.

Les titulaires du permis B ayant assuré et utilisé une motocyclette légère ou un tricycle au cours des cinq dernières années sont exemptés de cette formation.

En cas de contrôle :

En cas de contrôle par les forces de l’ordre, les conducteurs de motocyclette légère ou de tricycle à moteur présenteront soit, ce certificat de formation, soit, un « relevé d’information » fourni par leur compagnie d’assurance, attestant de l’antériorité de la conduite d’un deux-roues motorisé.

Le non respect de cette réglementation sera passible d’une amende de 4ème classe (135 €).

Focus : la formation pratique et théorique de 7 heures en détail :

L’objectif de cette formation est de familiariser le futur conducteur avec ce type de véhicule. Ces sept heures de théorie et de pratique sont également une occasion unique de réfléchir au comportement et à la place que chacun occupe au milieu de la circulation. La formation met en avant l’importance de la prise de conscience des risques et la nécessité de respecter les règles. Elle insiste également sur les avantages qu’il y a à adopter une conduite apaisée, respectueuse des autres et de l’environnement.

2 heures de théorie :

Sur les 7 heures de formation, 2 heures sont attribuées à un enseignement théorique. Son programme débute par une analyse des accidents les plus caractéristiques impliquant les motocyclettes légères et les tricycles à moteur. Il se prolonge avec des conseils qui permettent d’appréhender les pièges de la route, comme la conduite sous la pluie ou de nuit.

La personne en formation apprend ainsi à se rendre détectable auprès des autres usagers. Elle est aussi sensibilisée à l’importance de s’équiper en vêtements protecteurs de qualité (casque à la bonne taille et attaché, gants, pantalon, blouson avec dorsale et chaussures montantes). Elle apprend également à se méfier des risques concernant l’adhérence. Cela va de l’attention à une flaque de gasoil au passage d’un ralentisseur, en passant par la présence de gravillons, de peintures au sol ou de plaques métalliques. Enfin, cet enseignement théorique aborde les conséquences physiques et physiologiques des chocs sur les aménagements de la route, y compris à petite vitesse.

2 heures de pratique hors circulation (« sur plateau ») :

Ces 120 minutes sont consacrées à la prise en main du véhicule et aux vérifications indispensables : huile, pression et usure des pneumatiques, poignée de gaz, système de freinage… La personne en formation apprend à démarrer en toute sécurité, à bien positionner son corps pour assurer un meilleur équilibre grâce à une juste répartition du poids, à monter et à descendre les vitesses, à anticiper les manœuvres de freinage et d’évitement et à s’arrêter. Le futur usager d’une motocyclette légère ou d’un tricycle à moteur est enfin sensibilisé à bien positionner son regard avant de virer ou de tourner. Il est ensuite formé à tenir l’équilibre à petite vitesse avec et sans passager, en ligne droite et en virage.

Et 3 heures de pratique en circulation :

Cette dernière partie de la formation de 7 heures se fait en et hors agglomération. À l’issue des 180 minutes, le conducteur doit être capable d’adapter sa vitesse aux circonstances de la circulation, de choisir la bonne voie, de bien se placer sur la chaussée en fonction notamment des angles morts des véhicules lourds. Il devra savoir franchir une intersection, changer de direction et dépasser en toute sécurité en tenant compte du phénomène d’aspiration. Il doit enfin savoir négocier un virage en toute sécurité.

Cas particulier :

Si le conducteur est titulaire d’un permis A1 et d’une licence d’une fédération agréée, il peut conduire une motocyclette sans limitation de puissance dans le cadre d’entraînements, de compétitions ou de manifestations sportives, se déroulant dans un lieu fermé à la circulation publique.

3 Avenue des minimes
31200 Toulouse